lundi 17 février 2014

Vingt Mille Lieues sous les Mers

Une nouvelle catégorie fait son entrée dans l'Antre 2 Pelotes, c'est la bibliothèque. Parce que je suis une grande dévoreuse de livres, et que certains me touchent ou me marquent particulièrement, et que j'ai envie de les partager avec vous.

à l'honneur aujourd'hui : Vingt Mille Lieues sous les Mers de jules Verne.


C'est la première fois que je lis Jules Verne, mieux vaut tard que jamais !

Je savais un peu à quoi m'attendre, un long voyage sous les eaux du globe, à bord du Nautilus, en compagnie du Capitaine Nemo et de ses trois invités, le professeur Aronnax, son assistant Conseil, et le harponneur canadien Nel Land.
ça c'est plus ou moins ce que tout le monde connait de ce livre.

Pour ma part, j'ai découvert tout un univers sous-marin magnifique, un merveilleux submersible très en avance sur son temps, une vie hors du temps et de l'espace rythmée par les envies du Capitaine Nemo, homme mystérieux et rebelle.

Jules Verne décrit avec emphase les merveilles de la mer. Le sujet est documenté et maîtrisé.

C'est vraiment une aventure extraordinaire que ce voyage, et je m'y suis plongée avec impatience tous les soirs à partir du moment ou j'ai ouvert le livre.
Une fois terminé, j'ai juste regretté qu'il ne soit pas plus gros, ce livre.

Quelques extraits :

"Ami Ned, vous êtes un tueur de poissons, un très habile pêcheur. Vous avez pris un grand nombre de ces intéressants animaux. Mais je gagerais que vous ne savez pas comment on les classe.
- Si, répondit sérieusement le harponneur. On les classe en poissons qui se mangent et en poissons qui ne se mangent pas ! [...]"

"Mes compagnons et moi, nous fûmes alors témoins d'un curieux spectacle. [...] Une vague obscurité régnait au milieu des eaux. [...] J'observais l'état de la mer dans ces conditions, et les plus gros poissons ne m'apparaissaient plus que comme des ombres à peine figurées, quand le Nautilus se trouva subitement transporté en pleine lumière. [...] Le Nautilus flottait au milieu d'une couche phosphorescente, qui dans cette obscurité devenait éblouissante. Elle était produite par des myriades d'animalcules lumineux, dont l'étincellement s'accroissait en glissant sur la coque métallique de l'appareil.
[...] Pendant plusieurs heures, le Nautilus flotta dans ces ondes brillantes, et notre admiration s'accrut à voir les gros animaux marins s'y jouer comme des salamandres."

"Mais qu'était donc cette portion du globe engloutie par les cataclysmes ? Qui avait disposé ces roches et ces pierres comme des dolmens des temps antéhistoriques ? Où étais-je, où m'avait entraîné la fantaisie du capitaine Nemo ?
[...] En effet, là, sous mes yeux, ruinée, abîmée, jetée bas, apparaissait une ville détruite, ses toits effondrés, ses temples abattus, ses arcs disloqués, ses colonnes gisant à terre, où l'on sentait encore les solides proportions d'une sorte d'architecture toscane ;
[...] Où étais-je ? Où étais-je ? Je voulais le savoir à tout prix, je voulais parler, je voulais arracher la sphère de cuivre qui emprisonnait ma tête.
Mais le capitaine Nemo vint à moi et m'arrêta d'un geste. Puis, ramassant un morceau de pierre crayeuse, il s'avança vers un roc de basalte noir et traça ce seul mot : ATLANTIDE."

1 commentaire:

rachel a dit…

ah oui jules verne c tout un univers....c genial didonc....;)